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Citroën 2 CV et Méhari

Citroën 2 CV

La 2 CV a été la première et, selon toute vraisemblance, la seule voiture à avoir jamais fait de la publicité en mettant en avant tout ce qu’elle n’avait pas. Et cela a marché : la 2 CV, qui a vu le jour dès 1936 en tant que prototype d’une Toute Petite Voiture, est devenue une véritable icône.

Deuche, deudeuche, le petit canard… Aucune voiture ne s’est vue affubler d’autant de surnoms que la 2CV (pour ‘deux chevaux fiscaux’). Ces petits noms montrent bien que la 2 CV ne laisse personne indifférent. Tout le monde connaît quelqu’un qui en a ou en a eu une, et nombreux sont également ceux qui y ont eu beaucoup de plaisir. Pourtant, lorsque la deux-chevaux est présentée au Mondial de l’Automobile de Paris le 7 octobre 1948, elle fait plutôt l’objet de moqueries. Seul un magazine suisse prédit un bel avenir à la petite Citroën. Et ils avaient vu juste, les Suisses. Dès 1950, le délai d’attente pour obtenir une 2 CV était passé à six ans.

L’aspect espiègle du petit canard laisse à penser qu’un designer l’a sorti de sa manche un jour d’humeur joyeuse, mais rien n’est plus faux.

La 2 CV est le résultat d’une étude de marché approfondie, associée à un ressenti parfait de ce que le client voulait vraiment : une voiture bon marché qui entrait dans le budget d’un fermier ou d’un ouvrier, qui était assez grande pour transporter un baril de vin de cinquante litres, mais qui avait aussi une suspension assez souple pour traverser un champ labouré avec un panier d’œufs à bord sans en briser un seul. Et, cela avait son importance,  la voiture devait aussi être utilisée pour se rendre à l’église le dimanche et devait être assez haute pour que le fermier n’ait pas à ôter son chapeau.

Malgré le fait qu’il ait fallu ajuster le tir, la 2 CV a fait un carton. Le caneton quasi utilitaire a acquis un statut emblématique. Mieux encore, se déplacer en 2 CV est devenu un mode de vie. Résultat : jusqu’à la fin de la production en 1990, plus de 4 millions de 2 CV ont quitté les chaînes de montage. Les dernières 2 CV ont été construites au Portugal et étaient souvent constituées de pièces qui étaient encore disponibles çà et là. Au cours de sa longue carrière, la 2 CV a également été fabriquée en Belgique pendant un certain temps. La 2 CV belge s’est distinguée  par sa qualité de production exceptionnelle, ce qui a incité Citroën à construire une version plus luxueuse : l’AZL.

Grâce à sa construction simple – le châssis est facile à détacher de la carrosserie –, la 2 CV se prête aussi parfaitement à des transformations. Ainsi est née la Méhari et les petits canards fourgonnettes, mais aussi des variantes telles que le Vanclee Mungo et des kit-cars telles que Lomax, Le Patron et Burton. Mais sous quelque forme que ce soit, la 2 CV peut encore compter aujourd’hui sur d’innombrables fans comme en témoignent les milliers de propriétaires et de passionnés qui se réunissent tous les deux ans à la Rencontre mondiale des Amis de la 2 CV. Parce que la 2 CV reste la voiture idéale pour une balade relaxante à la campagne ou à la montagne. Et même sur autoroute, où elle parvient à suivre le flot grâce à ses pointes de 110 km/h.

Citroën 2CV et Mehari

Restauration partielle ou totale

Citroën 2 CV Citrostory
Citroen_2CV prototype
Citroën 2 CV Citrostory
Citroen_2CV prototype
Citroën 2 CV Citrostory
Citroën 2 CV Citrostory
Citroën 2 CV Citrostory
Citroën 2 CV 4x4 Citrostory
Citroën 2 CV Charleston Citrostory

Titre 1

Citroën 2 CV Charleston Citrostory

Citroën Méhari

Mai 1968. Alors que les étudiants se révoltent à Paris, Citroën présente la Méhari à Deauville. La station balnéaire mondaine de la Manche est le cadre rêvé pour la présentation de ce dérivé polyvalent de la 2 CV. Ou, plus précisément, de la Dyane 6, dont la Méhari emprunte les composants mécaniques.

Un cadre était boulonné sur le châssis des deux-chevaux. Celui-ci portait la ‘baignoire’ en plastique (ABS), une caisse renforcée par des nervures, à l’instar de la carrosserie du HY. La Méhari se distinguait par ses couleurs ‘aventureuses’ aux noms ronflants tels que rouge Hopi, vert Montana et beige Kalahari, les trois couleurs de lancement. Par après, le vert Tibesti, l’orange Kirghiz, le beige Hoggar, le jaune Atacama et le blanc et bleu Azur ont été ajoutés au nuancier.

Comme le dromadaire qui lui a donné son nom, la Méhari a une vocation utilitaire. Avec son poids plume et sa grande garde au sol, c’est la bonne à tout faire parfaite. Elle transporte facilement 400 kilogrammes et grâce à sa carrosserie façon baignoire, les opérations de chargement et de déchargement sont un jeu d’enfant. Pourtant, c’est en tant que pure ‘voiture plaisir’ que la Méhari se fait un nom. Aucune station balnéaire française n’était complète sans Méhari dans ses rues.

La Citroën Méhari a été produite entre 1968 et 1988. Au total, environ 140 000 Méhari ont été construites, dont seulement 1 213 en version quatre roues motrices commercialisée entre 1979 et 1982. Mais aussi simple que puisse paraître la Méhari, sa construction est plus compliquée qu’on pourrait le croire. C’est pourquoi Citrostory est votre partenaire tout indiqué pour maintenir la Citroën Méhari en parfait état.

Citroën Méhari Citrostory
Citroën Méhari Citrostory
Citroën Méhari Citrostory
Citroën Méhari Citrostory
Citroën Méhari Citrostory
Citroën Méhari Citrostory
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